Très développée grâce à l’existence dans le sol de beaucoup de modules ferrugineux, la métallurgie du fer était pratiquée par des forgerons qui eurent à jouer dans le temps un rôle social très important.

Installés à la cour du roi et des chefs, ils fabriquaient les armes et objets rituels pour la monarchie, mais ils jouissaient des instruments aratoires (les houes, les serpettes, …) et autres objets utilitaires.

Parmi les objets exposés nous pouvons citer : des marteaux non emmanchés pouvant peser beaucoup de kilogrammes, des couperets, des épieux, des houes de diverses régions et de différentes époques, des lances, des flèches, des serpettes, des couteaux, etc.

La métallurgie du fer était associée celle du cuivre et de ses dérivés. Quelques échantillons sont exposés : bracelets en cuivre et en laiton.

L’échange entre le Burundi et la Tanzanie a favorisé l’introduction d’objets de parure qui étaient très appropriés. Ce sont surtout des colliers en perles et en coquillages qui s’échangeaient souvent contre plusieurs têtes de bétail.

Subsidiairement aux armes en métal des instruments d’appui sont également présentés : bouclier sculpté, carquois à flèches. D’un genre peu courant, le bracelet d’archer taillé en érythrine suscite chez les visiteurs une vive admiration surtout pour ses dimensions et ses riches décorations faites d’incrustation de cuivre.